mardi 25 septembre 2012

Match 5. Kaiserslautern 3-3 Union Berlin

Date : 6 août 2012
Mi-temps : 0-0
Compétiton : Bundesliga 2 - 1ère journée
Lieu : Fritz-Walter Stadion
Arbitre : Tobias Stieler

Logos des deux équipes
 
 
Kaiserslautern
 
 








C'est comme le logo de Wolkswagen, mais pour un club de foot. C'est donc circulaire, une couleur simple et des grosses lettres.
 
 
 
Union Berlin
 
Du rouge. Du jaune. Un nounours à moitié encerclé. Le mot "Union" qui veut dire la même chose dans tous les pays. C'est joli. Sauf qu'au centre on dirait un ballon de volley quand même.
 
 
Appréciation générale du match : Une première mi-temps de bourrin. Une deuxième mi-temps de malade. Le charme de l'Allemagne.
 
 
 

Evolution du score :

- 0-1 : Parensen 47’
- 0-2 : Zoundi 54’
- 1-2 : Idrissou 58’
- 2-2 : Idrissou 72’
- 3-2 : Zuck 86’
- 3-3 : Pfertzel 90 + 1’
 
 Composition des équipes
 

Kaiserslautern

Tobias Sippel
Jan Simunek
Mathias Abel
Alexander Bugera
Florian Dick
Ariel Borysiuk
Enis Alusni
(remplacé par Ilian Micanski 60’)
Gil Vermouth
(remplacé par Kostas Fortounis 60’)
Hendrick Zuck (but 86’)
Mohamadou Idrissou (buts 58’ – 72’)
Albert Bunjaku (capitaine)
Remplaçants :
David Hohs
Denis Linsmayer
Anthar Yahia
Dominique Heintz
Kostas Fortounis
Ilian Micanski
Julian Berstoff
 
Entraîneur : Franco Foda
 

Union Berlin

Daniel Haas
Roberto Funcec
Marc Pfertzel (but 90 + 1’) (carton jaune 83’)
Maurice Trapp (capitaine)
Fabian Schönheim
Markus Karl
Patrick Zoundi (but 54’)
(remplacé par Christopher Quiring 75’)
Tijani Belaïd
(remplacé par Torsten Mattuschka 80’)
Michael Parensen (but 47’)
Simon Terodde (carton jaune 90’)
Silvio
(remplacé par Christian Stuff 85’)
 
Remplaçants :
Jan Glinker
Christian Stuff
Christoph Menz
Christopher Quiring
Torsten Mattuschka
Steven Skrzybski
Adam Nemec
 
Entraineur : Uwe Neuhaus
 
 
Homme du match (avis personnel) : Mohamadou Idrissou (Kaiserslautern)
 
Faits marquants (ou pas) :
- 5’ Début de match où les deux formations font jeu égal, avec une belle présence physique dans les duels. Un match à l’Allemande quoi.
- 9’ Après une jolie simulation, Silvio vient dire tout haut ce qu’il pense de la maman de l’arbitre de touche, qui pourtant ne lui a rien fait.
- 15’ Pfertzel décide de découper Zuck. L’arbitre demande au joueur de la capitale allemande de se calmer.
- 17’ Bunjaku vendange son occasion alors qu’il était face à Haas. Le ballon s’envole.
- 33’ Le match serait sans doute d’une qualité encore meilleure si l’arbitre ne sifflait pas tout et n’importe quoi.
- 34’ C’est au  tour de Zuck de découper un adversaire. Aucun carton de la part de l’arbitre, ce qui paraît édifiant.
- 36’ L’arbitre semble avoir oublié ses cartons (et ses cachets) aux vestiaires. Silvio est hauteur d’un véritable attentat sur Puncec qui n’est sanctionné que d’une faute.
- 44’ Frappe enroulée de Zuck. C’est joliment claqué par Haas.
 
Première période disputée où les deux équipes se livrent à un duel âpre et sérieux. L’arbitre devrait être plus sévère.
 
- Ouverture du score pour l’Union Berlin ! 47ème minute : Sur une passe de Belaïd, Parensen trompe Sippel d’une frappe croisée de l’extérieur du gauche ! C’est joli et ça fait 0-1 !
- 52’ Belaïd rate l’occasion du break. Bien lancé par Terodde dans l’axe, le milieu de l’Union Berlin voit son tir dévié par Sippel du bout des gants.
- L’Union Berlin double la mise ! 54ème minute : Superbe ballon de Belaïd dans la profondeur pour Zoundi qui marque dans le but vide après avoir dribblé Sippel ! 0-2, le break est déjà fait !
- Déjà la réduction du score pour Kaiserslautern ! 58ème minute : Sur un corner de Vermouth, Idrissou place une tête en pleine lucarne ! L’Union Berlin ne mène plus que 1-2 !
- 59’ Idrissou n’est pas loin du doublé. Sa reprise croisée passe à côté. Le match devient fou.
- 60’ Double changement pour Kaiserslautern. Micanski remplace Alushi.
Fortounis remplace Vermouth.
- 62’ On reprend tous un peu son souffle dans ce match très plaisant à suivre.
- Kaiserslautern égalise ! 72ème minute : C’est Idrissou encore une fois qui place une superbe tête sur un centre de Fortounis, que Haas ne peut qu’effleurer ! 2-2 ! Il reste 20 minutes à jouer 
- 75’ Changement pour l’Union Berlin, Quiring remplace Zoundi.
- 78’ A noter que Idrissou est le sosie officiel de Frank Sinclair, le vendangeur de Leicester.
- 80’ Mattuschka remplace Belaïd pour l’Union Berlin.
- 83’ Carton jaune pour Pfertzel.
- 85’ Dernier changement pour l’Union Berlin. Stuff remplace Silvio.
- Kaiserslautern prend l’avantage ! 86ème minute : C’est Zuck qui trompe Haas en force quite à une passe de Bugera ! 3-2 ! Kaiserslautern prend l’avantage pour la première fois dans ce match 
- 90’ Carton jaune pour Terodde.
- NOUVELLE EGALISATION !! 90 + 1’ : Pfertzel égalise d’une frappe du droit que personne n’attendait, après que la défense de Kaiserslautern se soit bien mal dégagée ! 3-3 ! Match de taré !
 
 
Après une première période très terne et tendue, les deux équipes se sont lâchées pour marquer six buts en seconde période pour finir sur un match nul qui n’arrange personne au classement.
Kaiserslautern est 5ème. L'Union Berlin est 6ème.
 
 
Le résumé vidéo du match.
 

mercredi 19 septembre 2012

Match 4. Chelsea 0-0 Tottenham

Date : 24 mars 2012
Compétition : Premier League - 30ème journée
Lieu : Stamford Bridge
Arbitre : Martin Atkinson


Logos des deux équipes

Chelsea
















C'est quand même plus sobre que le logo des années 80-90 ou CFC (Chelsea Football Club) était marqué en grosses lettres. On ne voyait que ça et pas beaucoup le talent des joueurs. Et puis Roman est arrivé.
 
 
 
Tottenham
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un galinacé debout et fier sur un ballon de basket avec un pansement dessus, fallait oser.
 
 
 
Appréciation générale du match : Superbe match en perspective si la météo londonienne avait été comme d'habitude. Malheureusement il a fait 30 degrés et le match était terne... très terne.
 
 
 
Composition des équipes
 
 
Chelsea
Petr Cech
Jose Bosingwa
(remplacé par David Luiz 60')
John Terry (capitaine)
Gary Cahill
Ashley Cole
Mickael Essien (carton jaune 50')
(remplacé par Fernando Torres 76')
Ramires
Frank Lampard
David Sturridge
(remplacé par Salomon Kalou 89')
Didier Drogba
Juan Mata
 
 
Remplaçants :
Fernando Torres
David Luiz
Ross Turnbull
John Obi Mikel
Florent Malouda
Raùl Meireles
Salomon Kalou
 
Entraineur : Roberto Di Matteo
 
Tottenham
Brad Friedel
Kyle Walker
Younès Kaboul
William Gallas
Benoît Assou-Ekotto (carton jaune 65')
Scott Parker (capitaine)
Luka Modric
Sandro (carton jaune 66')
(remplacé par Jake Livermore 77')
Gareth Bale
Rafael van der Vaart
(remplacé par Louis Saha 76')
Emmanuel Adebayor
 
Remplaçants :
Jake Livermore
Ryan Nelsen
Carlo Cudicini
Louis Saha
Jermain Defoe
Niko Kranjcar
Daniel Rose
 
Entraineur : Harry Redknapp

Homme du match (avis personnel) : Didier Drogba (Chelsea)
 
Faits marquants (ou pas)
 
- 11' Rien à signaler. Un contrôle superbe de Drogba avec la poitrine dans la surface adverse, c'est tout. Ca promet.
- 15' Premier quart d'heure ridicule. Ni plus ni moins.
- 28' Chelsea aurait du bénéficier d'un pénalty. Lampard est clairement gêné par Gallas. Si en plus l'arbitre pourri le match lui aussi...
- 33' Gros travail de Adebayor sur un contre solitaire face à un Bosingwa totalement dépassé. Histoire de raccorder au début du match, l'attaquant Togolais de Tottenham rate son centre.
- 36' Drogba s'est fait mal, Stamford Bridge a serré les fesses pendant trois minutes.
- 45 + 2' Énorme occasion pour les Spurs de Tottenham. Van der Vaart butte deux fois de suite sur Cech pour que Adebayor voit sa tête passer au-dessus par la suite.
 
Première période très terne, les joueurs semblent fatigué par l'accumulation des matchs. Les téléspectateurs également.
 
- 50' Carton jaune pour Essien. Physique le milieu Ghanéen? A peine...
- 57' Toujours rien à signaler. Je vous rappelle qu'il s'agit d'un match de Premier League.
- 60' Changement pour Chelsea, David Luiz remplace Bosingwa.
- 62' Assou-Ekotto accroche Ramires. L'arbitre siffle un corner. Logique.
- 65' Carton jaune pour Assou-Ekotto.
- 66' Sandro est lui aussi averti. L'arbitre met de l'animation.
- 73' Beau coup-franc de Mata qui atterit sur le poteau de Friedel, David Luiz ne peut reprendre. C'est la plus belle occasion du match.
- 76' Changement pour Chelsea, Fernando Torres remplace Essien.
Deux changements côté Tottenham. Van der Vaart est rempalcé par Saha.
- 77' Livermore remplace un Sandro totalement inexistant aujourd'hui.
- 78' Bel amorti de la poitrine de Drogba une fois de plus. Mais toujours sans danger pour Tottenham.
- 79' Adebayor pensait avoir fait le plus dur en éliminant Cech. Le Togolais pousse ensuite le ballon dans le but vide mais le gardien casqué de Chelsea réalise un retour bien miraculeux.
- 80' Sur le corner suivant, Bale frappe de la tête, le ballon s'écrase sur la barre avant qu'Adebayor ne replace une tête au-dessus.
- 89' Dernier changement pour Chelsea, Kalou remplace Sturridge.
- 90 + 5' Dernier coup-franc de Bale contré par la main ferme de Cech. C'était chaud patate sur ce coup.
 
 
Triste, très triste ce match. Du coup, bah match nul... sur le terrain comme sur le tableau d'affichage. Chelsea reste 4ème et Tottenham reste 5ème.
 
 
 
Au lieu de vous donner un résumé vidéo d'un match où il ne s'est rien passé, autant vous donner une bien jolie photo du match.
 
 

vendredi 14 septembre 2012

2. Entre anciennes et nouvelles générations


Il y'a des équipes aujourd'hui qui se cantonnent au rang des piliers du football mondial, je pense à différentes nations comme bien sûr l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, le Brésil ou encore les Pays-Bas. Je ferais l'impasse sur l'équipe de France sur cet article, cela va de soi.

Je ne développerais pas non plus le cas des clubs. Mais ils sont également nombreux dans ce cas. Nous pouvons citer le FC Barcelone, le Real Madrid, Manchester City, Manchester United, le Bayern Munich ou encore Chelsea. D'autres clubs comme Arsenal, la Juventus Turin, le Borussia Dortmund ou le Milan AC semblent un peu en dessous, mais nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise pour cette année.

Il faut comprendre également que ces différentes équipes n'ont pas toujours forgé leur succès et leur popularité sur un seul et même état d'esprit, loin de là. Evoquons ici les différences de ces équipes par rapport à une époque assez récentes, les années 1990.
Prenons exemple sur les équipes nationales précédemment citées. Les trois changements les plus spectaculaires, tant au niveau du jeu qu'au niveau des récompenses et de la notoriété, sont pour l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne. 


Espagne
Côté Espagnol, au revoir les bourdes aussi marrantes qu'incompréhensibles d'Andoni Zubizarreta (voir vidéo numéro 1 concernant l'Espagne), les cheveux peroxydé de Santiago Canizares, les problèmes d'auréoles sous les bras de José Antonio Camacho, place maintenant à la classe de Xavi Hernandez, les choix tactiques de Vicente del Bosque et l'endurance de buffle de Carles Puyol.
En effet, et je n'apprendrais rien à personne, une équipe qui se fait éliminer au premier tour de la Coupe du Monde 1998 en France, puis sortir par la Corée du Sud, pays co-oragnisteur avec le Japon en Coupe du Monde 2002 et par la France en Coupe du Monde 2006 en Allemagne (les deux fois en quart de finale), et qui arrive par la suite à révolutionner toutes les formes de palmarès en s’adjugeant un triplé inédit Euro 2008-Coupe du Monde 2010-Euro 2012, tout ça sans jamais vraiment douter, ça inspire le respect.
L'Espagne aborde donc aujourd'hui dans la plus grande sérénité et fait parti de favori pour le Mondial 2014 au Brésil. Pas sûr que l'on aurait cru à ça à la fin du Mondial 2006.


1. Andoni Zubizarreta dans ses œuvres face au Nigéria.


 

2. L'Espagne championne du Monde 2010.

 



Italie
Quand je dis "Football Italien", vous m'aurez sans doute répondu il y'a quelques mois des mots ou des phrases comme : "simulateurs, coup de boule de Zidane sur Materrazzi, jeu défensif et ennuyeux", mais ça mes pépères c'était avant. Du moins je l’espère.
Après le désastre de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud ou la Squadra Azzura se fait éliminer sur le score de 3-2 par la... Slovaquie (ne vous moquez la France a bien perdu 2-1 contre l'Afrique du Sud elle...). Il était temps de changer quelque chose, et cette chose, ou plutot cette personne se nomme Cesare Prandelli. Après avoir changé la notoriété de la Fiorentina, l'entraineur Lombard, toujours bien coiffé, prend les rennes d'une équipe en chantier depuis sa victoire à la Coupe du Monde 2006 face à la France.
Cesare Prandelli changera radicalement l'aspect tactique de cette équipe. Aux oubliettes le jeu physique de Christian Vieri, les gardiens par intérim depuis Dino Zoff jusqu'à Gianluigi Buffon, le jeu extrêmement énervant mais efficace de Filippo Inzaghi, les yeux bleus de Paolo Maldini, les simulations de Mauro Camoranesi et les cigarettes de Marello Lippi. Place maintenant aux frasques de Mario Balotelli, aux cartons jaunes de Thiago Motta, à la classe éternel d'Andrea Pirlo et au beau jeu enfin régulier de Daniele de Rossi.
La récompense de tout cela, un Euro 2012 d'une impressionnante qualité où l'Italie décida de laisser filer un seul match. Il s’agira de la Finale perdue sévèrement 4-0 contre l'Espagne où l'Italie sera pénalisé par les blessures et par une chute psychologique au fur et à mesure du temps.
Aujourd'hui, Cesare Prandelli est toujours l'entraineur de la sélection Italienne, et cette dernière espère bien ne pas s'arrêter là.

L'Italie bat l'Allemagne en demi-finale de l'Euro 2012





Défaite de l'Italie face à l'Espagne en finale de l'Euro 2012 



Allemagne
Surnom : Mannschaft
Autre surnom : Equipe de gros bourrins dans les années 1990.
Andreas Köpke, Matthias Sammer, Lothar Matthäus, Oliver Kahn, Christian Ziege, Oliver Neuville, Stefan Effenberg, Oliver Bierhoff, Olaf Thon ou encore Torsten Frings. Tous ces noms évoquent une certaine poésie, de la douceur brute, avec des coups d'épaules et des frappes de mulet faisant peur aux gardiens adverses. Tout une époque où l'Allemagne symbolisait une équipe de joyeux drilles au jeu (trop) physique et qui s'étonnait de prendre des branlés dès que l'adversaire avait le moindre soupçon de tactique, comme ce quart de finale de Coupe du Monde 1998 en France où les hommes de Berti Vogts prendra une gifle cinglante face à la Croatie, nation encore inconnue du foot mondial à l'époque.
Comme Cesare Prandelli avec l'Italie, l'Allemagne a connu deux entraineurs qui ont su, avec plus ou moins de succès, changer le style de jeu de cette équipe nationale assez pataude, et cela malgré une finale de Coupe du Monde 2002 au Japon que l'Allemagne laissera gentiment filer au Brésil sur le score de 2-0. Ces deux entraineurs se nomment Jürgen Klinsmann et Joachim Löw.
Le premier amènera son équipe à la troisème place d'une Coupe du Monde 2006 qu'elle méritait sans doute de gagner si l'Italie n'était pas passé par là lors des demi-finale (la Squadra Azzura gagnera 2-0 en inscrivant deux buts coup sur coup lors des arrêts de jeu de la prolongation. La Mannschaft se consolera en battant le Portugal sur le score de 3-1 lors du match pour la troisième place).
L'Allemagne est sans doute une des équipes qui produit le plus beau jeu aujourd'hui sur la scène mondiale, mais le palmarès de l'équipe est toujours vierge depuis l'Euro 1996 en Angleterre. La faute ces dernières années à l'hégémonie de la nation Espagnole.

Défaite de l'Allemagne face à la Croatie en Quart de finale du Mondial 1998

 

Premier tour de l'Euro 2012, l'Allemagne bat les Pays-Bas.
 



Brésil
Le Brésil faisait peur, très peur dans les années 1990. Tellement peur que la confiance s'est installé dans l'effectif sud-américain lors de la Coupe du Monde 1998 et se fera doubler en finale par la France, on s'en souvient, je n'ai même pas envie de répéter le score pour la 1.000ème fois tellemnt c'est bon. Mais avant cette finale il y'avait une équipe royale : Ronaldo, Cafu, Bebeto, Rivaldo, Aldair, Romario, Denilson. De quoi donner l'équivalent d'un laxatif aux défenses adverses. Une équipe comme celle-là, avec ses cinq étoiles sur le maillot est censé tout détruire sur son passage. Mais aujourd'hui le Brésil n'est plus vraiment ce qu'il a été.
Vainqueur de la Coupe du Monde 2002 au Japon, le Brésil semble en rodage perpétuel et ce malgré deux victoires en Copa America en 2004 et 2007.
En effet, une élimination en Quart de Finale face à la France, 1-0, lors de la Coupe du Monde 2006, avec notamment l'un des meilleures prestations jamais réalisé par the Boss, j'ai nommé non pas Pascal Chimbonda, mais Zinédine Zidane. Une élimination au même stade au Mondial 2010, 2-1  face au Pays-Bas, alors que le Brésil avait le match bien en main. La faute à une équipe qui se pensait intouchable, sans doute, malgré les sosies Marcelo et Robinho.
Après des Jeux Olympiques 2012 de Londres où, malgré une place de finaliste (défaite 1-2 face au Mexique), le Brésil n'a absolument rien montré, au contraire, elle a plutôt inquiété, le Brésil va devoir revoir ses plans. Ca tombe bien, le Mondial 2014 va danser la Samba.


Le Brésil bat l'Allemagne et gagne la Coupe du Monde 2002




Pays-Bas
La classe, le football total des années Cruyff-Neeskens, celui des années Van Basten-Gullitt-Rijkaard, et enfin l'époque des Bergkamp-Kluivert-Overmars-Cocu (entre autres..).
Résultat de tout ça, des éliminations prématurées. Que ce soit face au Brésil au Mondial 1998 ou contre l'Italie à l'Euro (les deux fois aux tirs aux buts et en demi-finale), les Pays-Bas méritaient sans aucun doute d'aller au bout, tant la maitrise et le talent des joueurs étaient présent.
Depuis l'Euro 2000 que les Pays-Bas avaient d'ailleurs co-organisé avec la Belgique, il n'y a eu que des chutes.
La non-qualification pour le Mondial asiatique en 2002, une élimination au Mondial 2006 en quart de finale par le Portugal au terme d'un match-boucherie (voir la vidéo numéro 2 sur les Pays-Bas), et surtout la gifle de l'Euro 2012 où les Hollandais obtiendront 3 défaites en autant de match dans la musette (0-1 face au Danemark, 1-2 face à l'Allemagne et 1-2 face au Portugal).
Seul lot de consolation, une finale de Coupe du Monde perdue 1-0 face à l'Espagne lors du Mondial sud-africain en 2010, alors que le jeu proposé par les Van Bommel, Van Persie, Sneijder ou encore Robben n'avait rien à voir avec la génération 1998 ou 2000.

But de Bergkamp face à l'Argentine lors du Mondial 1998. La classe absolue.

 

Les Pays-Bas battent le Brésil en Quart de finale du Mondial 2010.

 
 

jeudi 13 septembre 2012

Match 3. Lens 1-0 Nantes

Date : 26 mars 2012
Mi-temps : 1-0
Compétition : Ligue 2 - 29ème journée
Lieu : Stade Félix Bollaert
Arbitre : Thomas Léonard


Logos des deux équipes


Lens















Des couleurs flashs et une date pour apprendre l'Histoire. Côté club, une descente en Ligue 2 dont il ne ne s'est jamais vraiment remis, et le plus beau public de France, c'est ça le Racing Club de Lens.


Nantes





Des couleurs encore plus frappantes, un beau gallion pour le côté guerrier et les symboles bretons en haut à droite alors que Nantes est en Loire-Atlantique... Oulah je vais me faire des ennemis moi.



Appréciation générale du match : Deux monuments du foot français qui se départagent sur une bourde d'un gadien inconnu, c'est beau la Ligue 2.


Evolution du score :
- 1-0 : Ben Saada 15'


Composition des équipes
 
Lens
Hamdi Kasraoui
Yohan Demont (capitaine)
Franck Queudrue
Alaeddine Yahia (carton jaune 19')
Zakarya Bergdich
Samba Sow (carton jaune 46')
Geoffrey Kondogbia
Alexandre Cuvillier
(remplacé par Jean-Eudes Maurice 63')
Bengali-Fodé Koïta (carton jaune 84')
David Pollet
(remplacé par Julien Toudic 81')
Chaouki Ben Saada (but 15')
(remplacé par Pierre Ducasse 75')

Remplaçants :
Pierre Ducasse
Julien Toudic
Michaël Fabre
William Rémy
Jean-Eudes Maurice

Entraineur : Jean-Louis Garcia



Nantes
Erwin Zelasny
Matheus Vivian (capitaine)
Papy Djibolodji
Olivier Veigneau
Joanthan Martins Perreira
Granddi Ngoyi
Vincent Bessat
Jordan Veretaut
(remplacé par Ismael Keita 76')
Sylvain Wiltord
(remplacé par Ismael Bangoura 63')
Fabrice Pancrate
(remplacé par Florian Raspentino 63')
Filip Djordjevic (carton jaune 55')

Remplaçants :
Issa Cissokho
Maxime Oupé
Ismael Keita
Ismael Bangoura
Florian Raspentino

Entraineur : Landry Chauvin

Homme du match (avis personnel) : Alaeddine Yahia (Lens)

Faits marquants (ou pas)
 
- 6' Première grosse occasion Lensoise. Côté gauche, Cuvillier transmet à Ben Saada qui donne une frappe enroulée. Zelasny était totalement battu et est tout content de voir le ballon dévié par le front de Veigneau.
- 10' Centre-tir de Demont trop croisée pour Demont. Le ballon sort en six mètres.
- 12' Les Nantais laissent des boulevards dans les 25 derniers mètres. Les Lensois s'installent tout tranquillement.
- Ouverture du score pour Lens ! 15ème minute : Enorme bourde de Zelasny !
Ce dernier se mélange les pinceaux et dégage en catastrophe sur un gros pressing de Koïta. Le ballon atterit sur la tête de Ben Saada qui marque alors dans le but vide. Une grosse erreur digne d'un gardien anglais pour Zelasny alors qu'il n'y avait absolument aucun danger pour lui. 1-0 pour Lens !
- 18' Les esprits s'échauffent et Monsieur Léonard vient calmer tout le monde.
- 19' Carton jaune pour Veigneau et Yahia pour le coup. Bim ça apprendra à s'expliquer avec des insultes.
- 20' Wiltord est à deux doigts d'égaliser pour Nantes d'une reprise du droit.. C'est Queudrue qui sauve les siens alors que Kasraoui était battu.
- 34' Grosse semelle gratuite de Sow sur le tendon d'achille de Pancrate. Pas de carton ? Okay.
- 38' C'est l'ennui total à Bollaert depuis environ un quart d'heure.

Après 20 premières minutes à cent à l'heure, le match s'est peu à peu équilibré pour devenir de plus en plus tristoune.
Lens mène 1-0 mais tout peut basculer en seconde mi-temps.

- 46' Grosse faute de Sow qui reçoit un carton jaune justifié. C'est Veigneau qui est victime du Malien cette fois-ci. Oui parce que ce dernier avait déjà mis son talent de bourreau en oeuvre en première période.
- 54' Les Nantais n'arrivent à rien. On se croirait à l'époque du duo N'Doram-Der Zakarian.
- 55' Carton jaune pour Djordjevic pouir simulation. C'est la deuxième fois du match qu'il fait une Ravanelli.
- 58' Koïta vendange une belle occasion alors que 3 Lensois étaient seul au centre devant le but.
- 62' Pétards + Fumigènes = Interruption du match de la part de Monsieur Léonard.
- 63' Chagement Lensois, Maurice remplace Cuvillier.
Côté Nantais, c'est Raspentino qui remplace Pancrate.
- 64' Le match a repris tout à fait normalement.
- 68' Les supporters Lensois chantent "Les Corons", il ne l'avait pas fait à la mi-temps, comme c'est le cas d'habitude.
- 73' Superbe tacle défensif de Yahia alors que Djordjevic semblait l'avoir semé.
- 75' Côté Lensois, Ducasse remplace Ben Saada.
- 76' Keita remplace Veretaut pour Nantes.
- 78' Yahia touche le ballon de la main mais l'arbitre ne bronche pas.
- 81' Dernier changement pour Lens, Toudic remplace Pollet.
- 84' Carton jaune pour Koïta pour anti-jeu.

Victoire de Lens qui prend 3 points très précieux ce soir. Les Nantais continuent leurs mauvaises performances à l'extérieur. A les voir jouer on se dit que c'est normal.
Lens remonte à la 12ème place. Nantes est 6ème.



Vidéo du match






Match 2. Pologne 1-1 Grèce

Date : 8 juin 2012
Mi-temps : 1-0
Compétiton : Euro 2012
Groupe A - Match 1 (match d'ouverture de la compétition)
Lieu : National Stadium Warsaw (Varsovie)
Arbitre : Carlos Velasco Carballo (Espagne)


Logos des deux équipes


Pologne






Logo avec une faucille sur la gauche, mais aucun lien avec le parti communiste.





Grèce







Logo bleu avec une langouste au milieu du ballon. Ah non c'est le pays pardon !!







Appréciation générale du match : On pensait avoir un match pourri et une compétition dégueu, résultat on a eu un match d'ouverture du tonnerre et un des meilleurs Euro de l'Histoire. Comme quoi.



Evolution du score :
- 1-0 : Lewandowski 17'
- 1-1 : Salpingidis 51'



Composition des équipes


Pologne
Wojciech Szczesny (carton rouge 69')
Jakub Blaszczykowski (capitaine)
Ludovic Obraniak
Maciej Rybus
(remplacé par Przemyslaw Tyton 70')
Rafal Murawski
Eugen Polanski
Lukasz Piszczek
Marion Wasilewski
Damien Perquis
Sebastien Boenisch
Robert Lewandowski (but 17')

Remplaçants
Grzegorz Sandonierski
Przemyslaw Tyton
Kamil Grosicki
Artur Sobiech
Rafal Wolski
Adrian Mierzejewski
Adam Matuszczyk
Dariusz Dudka
Jakub Wawrzyniak
Marain Kaminski
Grzegorz Wojtowiak
Pawel Brozek

Entraineur : Franciszek Smuda


Grèce
Konstantinos Chalkias
Theofanis Gekas
(remplacé par Kostas Fortounis 68')
Georgios Samaras
Gionnis Maniatis
Konstantinos Katsouranis
Giorgios Karagounis (capitaine) (carton jaune 54')
Vassilis Torossidis
Sokratis Papastathopoulos (cartons jaunes 35' - 44') (carton rouge 44')
Avraam Papadopoulos
(remplacé par Kyriakos Papadopoulos 37')
Jose Holebas (carton jaune 45')
Sotiris Ninis
(remplacé par Dimitris Salpingidis 46')

Remplaçants
Alexandros Tzorvas
Michalis Sifakis
Konstantinos Mytroylov
Nikos Liberopoulos
Ioannis Fetfatzidis
Kostas Fortounis
Giorgios Fotakis
Grigoris Makos
Kyriakos Papadopoulos
Stelios Malezas
Giorgos Tzavellas
Dimitris Salpingidis (but 51')
  
Entraineur : Fernando Santos

Homme du match (avis personnel) : Przemyslaw Tyton (Pologne)

Faits marquants (ou pas)

- 3' Ca commence pas mal. Les tacles sont rugueux, les joueurs aussi. Tout va bien.
- 4' Première frappe du match, elle est pour Murawski et semblait atterir sous la barre, mais la ballon est bien claqué par Chalkias.
- 12' Sur un coup franc indirect de Karagounis, Gekas voit sa tête tête décroisée passer à côté. Szczesny avait glissé, c'est habituel pour lui en même temps.
- 16' On voit que le Stade est derrière ses joueurs, la Pologne est mieux rentré dans le match que son adversaire.
- Ouverure du score pour la Pologne ! 17ème minute : Sur un centre de Piszczek, c'est Lewandowski qui place une belle tête en pleine course totalement hors de portée de Chalkias ! 1-0 pour la Pologne et c'est mérité !
- 20' Papadopoulos s'est blessé, il est soigné au bord du terrain.
- 30' La Grèce est très timide devant ses adversaires. En même avec 55.000 spectateurs en rouge autour d'eux ça fait serrer les fesses c'est sur.
- 35' Carton jaune pour Papastathopoulos pour un coup de coude très peu évident sur Lewandowski.
- 37' Changement pour la Grèce, Avraam Papadopoulos, pourtant blessé depuis un quart d'heure est remplacé par son homonyme Kyriakos Papadopoulos. Pourquoi avoir attendu si longtemps au fait ?
- 44' Deuxième carton jaune pour Papastathopoulos !
Le joueur grec est donc expulsé. Encore une fois la faute est très peu évidente. L'arbitre a sans doute choisi son camp.
- 45 + 2' Holebas prend une biscotte pour contestation.

La Pologne mène 1-0 après une belle première période de leur part. La Grèce a sans doute les moyens de se reprendre mais va devoir jouer la seconde mi-temps à dix en raison d'un carton rouge totalement injustifié de la part d'un arbitre qui fait n'importe quoi.

- 46' Salpingidis a remplacé Ninis pour la Grèce.
- Egalisation Grecque. 51ème minute : But de Salpingidis qui marque dans le but vide après une sortie hasardeuse d'un Szczesny qui ne l'est pas moins. Ca fait 1-1, un peu contre le court du jeu.
- 54' Carton jaune pour Karagounis.
- 63' Samaras qui est très peu inspiré aujourd'hui, se troue complètement devant le gardien adverse.
- 68' Fortounis remplace Gekas côté Grec.
- 69' Carton rouge pour Szczesny pour une position de dernier défenseur. Carton justifié (enfin!).
C'est donc un pénalty pour la Grèce.
- 70' Changement avec l'entrée du gardien remplaçant, Tyton, et c'est Rybus qui fait les frais de l'expulsion du gardien d'Arsenal.
- 71' Le pénalty est arrêté par Tyton. Karagounis tire très mal son pénalty ! Du grand art... ou pas.
- 74' But refusé pour Karagounis ! Ce dernier est signalé hors-jeu sur la dernière passe.
La Pologne serre de plus en plus les fefesses!!
- 85' Frappe de Lewandowski en demi-volée, c'est dans le petit filet.

Excellent match d'ouverture pour commencer cet Euro 2012, où chacune des deux équipes aura eu sa mi-temps.


Vidéo du match.










Match 1. Parme 3-1 Lazio Rome


Date : 31 mars 2012
Mi-temps : 2-1
Compétiton : Série A - 30ème journée
Lieu : Stade Ennio Tardini
Arbitre : Antonio Giannoccaro

Logos des deux équipes
Parme















Ne regarder que le côté gauche du logo, puisque Parme joue en.... Blanc. Okay !



Lazio Rome
Logo large, trop large. Il pique les yeux en plus.




Appréciation générale du match : Comment une ancienne écurie Européenne (vainqueur de la Coupe UEFA 1999) domine une équipe qui a connu le fascisme des supporters des Seventies, des cris de singe sur ses propres joueurs et le bide monumental de Gaizka Mendieta, rien que ça.
 
 
 
Evolution du score :
- 1-0 : Mariga 6’
- 2-0 : Floccari 12’
- 2-1 : Scaloni 36’
- 3-1 : Floccari 71'


Composition des équipes

Parme

Antonio Mirante
Cristian Zaccardo
Gabriel Paletta
Alessandro Lucarelli (capitaine) (carton jaune 89')
(remplacé par Fabiano Santacroce 89')
Jonathan Ludovic Biabiany
McDonald Mariga (but 6')
(remplacé par Stefano Morrone 46')
Jaime Zapata Valdes
Daniele Galloppa
Sergio Floccari (buts 12' - 71')
(remplacé par Stefano Okaka Chuka 90')
Massimo Gobbi
Sebastian Giovinco

Remplaçants
Nicola Pavarini
Fabiano Santacroce
Jonathan
Francesco Modesto
Stefano Morrone
Francesco Valiani
Stefano Okaka Chuka

Entraineur : Roberto Donadoni


Lazio Rome

Federico Marchetti
Abdoulay Konko (carton jaune 30')
Giuseppe Biava
Stefan Radu
Alvaro Gonzalez
Cristian Ledesma
Matuzalem
Stefano Mauri
(remplacé par Hernanes 69')
Tommaso Rocchi (capitaine)
(remplacé par Emiliano Alfaro 62')
Libor Kuzak
Andre Dias (carton jaune 83')
(remplacé par Lionel Scaloni 17')

Remplaçants
Albano Bizzarri
Lionel Scaloni (but 36')
Hernanes
Lorik Cana
Cristian Brocchi
Antonio Candreva
Emiliano Alfaro

Entraineur : Edoardo Reja


Homme du match (avis personnel) : Sergio Floccari (Parme)

Faits marquants (ou pas)

-Bon bah ça part bien tout ça.
6ème minute : Ouverture du score pour Parme ! C'est Mariga qui marque alors que Marchetti avait d'abord réalisé un bel arrêt sur une tête de mule de Lucarelli. 1-0 !
- Eh ben ! 12ème minute : Parme double la mise ! Marchetti dégage le ballon du poing, le ballon arrive miraculeusement sur la tête de Floccari qui marque dans le but vide.
Douze minutes de jeu, 2-0 ! La Lazio est pas dans la daube.
- 15' 2 buts de Parme, eh puis plus rien depuis un moment. C'est bien la peine.
- 17' Côté Lazio, Scaloni remplace Dias qui s'est légèrement blessé.
- 20' Il était temps, la Lazio tire enfin au but. Coup-franc de Ledesma, tête de Mauri, à côté.
- 30' Carton jaune pour Konko.
- But pour la Lazio ! 36ème minute : Scaloni trompe Mirantequi est surpris par la trajectoire du ballon. Un bon but de chanceux qui va bien comme il fauit. Parme ne mène plus que 2-1 !
- 43' Gobbi et Gonzalez s'explique d'homme à homme, c'est tendu mais ça revient vite au calme.

Après un début de match catastrophique où ils encaissent deux buts, la Lazio semble se remettre dans le match. Attention à ne pas trop laisser les Parmesans poser leur jeu.

- 46' Côté Parme, Morrone remplace Maiga, pourtant assez bon.
- 56' Les tacles fusent de plus en plus. L'arbitre est dépassé. C'est un match de Série A, c'est normal.
- 62' Alfaro remplace Rocchi pour la Lazio.
- 63' Tiens c'est originale ! Le match est interrompu en raison d'un problème d'éclairage du stade. Ils ont pas payé la note ou quoi ?
- 69' Dernier changement côté Lazio Hernanes remplace Mauri.
- Parme triple la mise ! 71ème minute : Floccari reprend au second poteau un coup-franc de Biabiany. Le ballon rentre avec l'aide du poteau ! 3-1 !
- 79' Carton jaune pour Valdes pour un tacle à la con sur Hernanes.
- 83' Carton jaune pour Scaloni pour une faute sur Giovinco.
- 89' Carton jaune pour Lucarelli.
- 90' Changement pour Parme. Santacroce remplace Lucarelli qui vient de prendre un jaune.
- 90 + 2' Dernier changement pour Parme, Okaka Chuka remplace Floccari qui a crucifié la Lazio presque à lui tout seul.

Parme s'impose logiquement 3-1 face à une pâle Lazio Rome qui reste à la 3ème place du classement. Parme remonte à la 13ème place.






Un match où on voit très bien que à part faire des galipettes, les joueurs de la Lazio n'ont pas réussi grand chose.

1. Garçons Bouchers et Grey's Anatomy

Quel est le point commun entre Hatem Ben Arfa, Steve McManaman, Michel Der Zakarian, Alf Inge Haaland, Javier Casquero, Shabani Nonda et Andriy Shevchenko ?
Les crampons….. sur le corps.
En effet, dans l’ordre, Nigel de Jong, Vinnie Jones, Eric Cantona, Roy Keane, Pepê, José-Karl Pierre-Fanfan (c’est quoi le prénom là-dedans ?) et Marco Materazzi leur sont passé dessus. Non seulement cette phrase n’a rien d’ambiguë mais en plus toute cette boucherie footbalistique est visible sur les vidéos d’internet. De quoi passer un moment génial, vraiment.
Rien que la présence de ces joueurs sur un terrain permettait aux (télé)spectateurs ainsi qu’aux adversaires de serrer méchamment les fesses et de prier le Bon Dieu pour espérer terminer le match dans un état normal.
Vous l’aurez compris la deuxième série citée fait état de joueurs qui se sont fait connaître en brisant des jambes ou des pommettes, voir même des carrières.

Alors la question est : pourquoi ? En effet, pourquoi vouloir nuire à tout prix au physique de ses adversaires ?
Je sais pas moi, mets 3 buts en un match, fais une roulette toutes les cinq minutes, prends un carton jaune inutile en enlevant ton maillot en fêtant un but de l’extérieur du tibia gauche, mais au prix où sont les places (et les salaires) dans le monde du foot professionnel, ne brisez pas des carrières enfin c’est ridicule !! Tout ça pour risquer de se manger l’appareil moral, et pas toujours justifié, des différentes fédérations en plein dans la tronche.
Mais il y’a des exceptions.
Explications.

Les Garçons Bouchers.
Dans le lot, il y’a les bouchers volontaires (Roy Keane, Vinnie Jones…). Que dire d’eux??
A part se cacher les yeux devant son écran, se dire que c’est horrible et de souhaiter bonne chance pour le retour du joueur blessé, pas grand chose.
La hargne de ces joueurs ainsi que d’autres non cités, aussi talentueux qu’il étaient, faisait leur réputation.
Quand on entend les noms d’un Gennaro Gattuso, d’un Cyril Rool ou d’un Joey Barton, on se dit que le match peut dégénérer à tout moment. Et cela est souvent arrivé d’ailleurs :
Gattuso se prenant la tête avec l’entraîneur adjoint de Tottenham un soir de match de Ligue des Champions, Joey Barton prenant 12 matchs de suspension pour différents pains distribué lors du Manchester City-Queens Park Rangers de la saison passée ou un Eric Cantona faisant un tacle cataclysmique sur Michel Der Zakarian ; voilà des images qui résument à elles seules que la bêtise ou le pétage de plomb, voir les deux en même temps dans certains cas, sont présents sur un terrain de foot. Et c’est pas les joueurs cités dans la première liste qui me contrediront. A moins qu’ils soient atteint d’un syndrome ou d’un fantasme sadique qui m’est inconnu mais là je ne peux rien pour eux.
Les sanctions, elles existent, les cartons, les amendes, les suspensions, la vengeance des victimes, ce qui est plus rare quand même.
Autres exemples en vrac : Jon Andoni Goikoetxa, Harald Schumacher.

Les malchanceux.
L’exemple même du briseur de carrière malchanceux est incontestablement l’ancien défenseur du Paris Saint-Germain, José-Karl Pierre-Fanfan, dont le prénom n’est pas Fanfan, enfin je crois.
Le soir du 26 août 2003 au Parc des Princes lors du début de saison de Première Division, Shabani Nonda alors brillant attaquant de Monaco est au duel avec le défenseur Parisien lorsque que l’attaquant s’écroule à la suite d’un duel pourtant anodin.
Au vu de la réaction alarmante du milieu Monégasque Ludovic Giuly, on comprend que son coéquipier est très gravement touché. En effet, Shabani Nonda sera en effet éloigné des terrains pendant huit mois à la suite d’une grave déviation de la rotule, les ligaments du genoux seront aussi très touché. Shabani Nonda ne reviendra jamais à son meilleur niveau, et José-Karl Pierre-Fanfan restera toujours muet sur cette histoire, sans doute par respect et par état de choc également.
On peut également citer le défenseur de Nantes, Nicolas Gillet qui blessera gravement et involontairement le Sedannais Cédric Mionnet, qui ne reviendra pas non plus à son meilleur niveau.
Là-dedans, les malchanceux sont tout d’abord les victimes de ces blessures mais également les auteurs.
Autres exemples en vrac : John Terry (victime), Abou Diaby (auteur).

Les invaincus.
Dans la catégorie des joueurs qui peuvent se péter tout ce qu’il veulent et qui reviendront toujours, avec plus ou moins de réussite, je voudrais Djibril Cissé. Ce mec est un ovni médical à lui tout seul, bien qu’on puisse le considérer comme un ovni tout court quand on voit sa voiture ou ses tatouages.
Double fracture tibia-peroné un soir de match de championnat avec Liverpool, est une autre double fracture tibia-peroné avec l’Equipe de France face à la Chine à seulement quelques jours de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Eh bien monsieur, tout beau tout chaud dans son caleçon Celio est toujours revenu plus motivé que jamais, respect.
Grégory Coupet reviendra également après deux fractures du tibia (une à Lyon, une au Paris Saint-Germain), tout comme Laurent Leroy qui connaîtra également une rechute sérieuse après une première blessure tout aussi sérieuse. Lui ne reviendra qu’une seule fois sur les terrains professionnels en revanche.
Avec tout ça, on peut se demander de quoi se plaint Matthieu Valbuena en se roulant par terre comme une limace à chaque contact.
Autres exemples en vrac : Manuel Dos Santos, Giovanni Elber, Pantxi Sirieix.

Tout ça pour dire qu’une carrière est faite de bons et de mauvais rebondissements et que réussir une carrière y jouant environ une quarantaine de match par saison sans jamais se blesser, ça relève de l’exploit, même pour celui qui finit dernier de la Seconde Division Anglaise avec Doncaster (un coucou à Habib Beye, c’était comment à l’OM au fait ??…).

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Roy Keane, Red irlandais.


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Vinnie Jones, dépeceur gitan.

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Gennaro Gattuso, Régis Laspalès italien.

Jose Pierre Fanfan
José-Karl Pierre-Fanfan, tacleur muet.

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Shabani Nonda, taclé congolais