vendredi 26 octobre 2012

Match 9. Standard de Liège 2-1 Anderlecht

Date : 7 octobre 2012
Mi-temps : 2-1
Compétiton : Jupiler Pro League - 10ème journée
Lieu : Stade Sclessin
Arbitre : Alexandre Boucaut


Logos des deux équipes

Standard de Liège



 
 
Standard de Liège et Racing Club de Lens, même combat.


Anderlecht













C'est une mode en Belgique de mettre des feuilles de lauriers jaunes un peu partout ?



Appréciation générale du match : Un super match. Sur la pelouse mais surtout dans les tribunes.
 
 
Evolution du score :
- 0-1 : Jovanovic 9'
- 1-1 : Bulot 27'
- 2-1 : Bulot 40'
 
 
 
Composition des équipes
 
 
Standard de Liège
Eiji Kawashima
Daniel Opare
Yohan Tavares
(remplacé par Antonio Pereira Dos Santos Kanu 46’)
Laurent Ciman
Reginal Goreux (cartons jaune 15’ – 67’) (carton rouge 67’)
Jelle van Damme (capitaine) (carton jaune 21’)
William Vainqueur
Yoni Buyens
Ignacio Gonzalez Gatti Maria (carton jaune 16’)
(remplacé par Astrit Ajdarevic 26’)
Frédéric Bulot (buts 27’ – 40’)
Dudu Biton
(remplacé par Ibrahima Cissé 70’)

 
Remplaçants :
Bar Buzaglo Maor
Astrit Ajdarevic
Luis Manuel Seijas
Ibrahima Cissé
Antonio Pereira Dos Santos Kanu
Anthony Moris
Marvin Ogunjimi
 
Entraineur : Ron Jans
 
 
 
Anderlecht
Silvio Proto (carton jaune 28’)
Olivier Deschacht
(remplacé par Roland Juhasz 74’)
Bram Nuytinck
Cheikhou Kouyaté
Guillaume Gillet (carton jaune 32’)
(remplacé par Massimo Bruno 75’)
Dieumerci Mbokani
Tom De Sutter
Milan Jovanovic (but 9’)
(remplacé par Marcin Wasilewski 64’)
Lucas Biglia (capitaine) (carton jaune 37’)
Kanu
Oleksandr Iakovenko

 
Remplaçants :
Thomas Kaminski
Sacha Klejstan
Roland Juhasz
Dennis Praet
Marcin Wasilewski
Massimo Bruno
Ronald Vargas
 
Entraîneur : John van den Brom
 
 
Homme du match (avis personnel) : William Vainqueur (Standard de Liège)
 
 
Faits marquants (ou pas)
 
- 5’ Début de match où les deux équipes se livrent des duels très voir trop disputés.
- Ouverture du score pour Anderlecht ! 9ème minute : sur un centre peu appuyé de Kanu, Mbokani est pri de cours par son élan et ne peut reprendre, mais Jovanovic a bien suivi et trompe Kawashima de l’intérieur du gauche ! 0-1 !

 
- 10’ Un fumigène sur le terrain interrompe le match.
- 11’ Autant pour moi, ce n’est pas un mais quatre fumigènes qui sont sur le terrain.
Monsieur Boucaut demande aux deux équipes de regagner les vestiaires. Le match est suspendu.

 
Après quelques minutes d’interruption, le match va pouvoir reprendre, le temps pour les techniciens de réparer les filets de Proto, abîmé par les fumigènes des supporters. C’est du propre.

 
- 12’ Le match a repris là où le chrono s’était arrêté.
- 15’ Carton jaune pour Goreux pour une semelle haute sur Deschacht.
- 16’ Carton jaune Pour Gonzalez.
Le Standard est très nerveux. Non à peine !
- 17’ Iakovenko réalise une main très grossière. Non sanctionné !
- 18’ Sur un coup franc de Iakovenko, De Sutter adresse une tête prenant la direction de la lucarne, mais Kawashima réalise une parade magistrale en extension et va dévier le ballon de la main droite.
- 21’ Carton jaune pour Van Damme pour une simulation dans la surface.
Le Standard collectionne les cartons mais pas les occasions les phases les belles phases de jeu dangereuses.
 
- 24’ Et encore des jets de fumigène sur la pelouse. Le match est de nouveau suspendu.
 
- 26’ Le match reprend au bout de deux minutes après une nouvelle réparation des filets de la part des techniciens du stade. C’est encore du propre tout ça !
Coaching incroyable de Ron Jans, Gonzalez sort déjà pour laisser sa place à Ajdarevic.
- Egalisation du Standard ! 27ème minute : Sur un énorme centre en reprise de volée de Gonzalez, c’est Bulot qui trompe Proto de la tête ! 1-1 ! Les tribunes vont pouvoir se calmer un peu !
- 28’ Carton jaune pour Proto, on se demande bien pourquoi.
- 32’ Carton jaune pour Gillet pour une faute sur Vainqueur.
- 33’ Enorme arrêt de Proto sur une tête très puissante de Van Damme.
- 34’ Des pétards éclatent dans les tribunes. Le match va-t-il aller jusqu’au bout ?
- 37’ Les cartons pleuvent, c’est Biglia qui prend une biscotte pour une faute sur Vainqueur.
- 38’ Et encore un fumigène sur le terrain. Les joueurs en ont marre.
Ajdarevic et Nuytinck en profitent pour s’engueuler.
- Le Standard prend l’avantage ! 40ème minute : C’est encore Bulot qui marque d’une énorme reprise de volée qui rentre dans le but de Proto avec l’aide du poteau ! Un but magnifique ! 2-1 pour le Standard !

 

Le Standard de Liège mène 2-1 à la mi-temps dans un match marqué par la nervosité du public Liégeois, avec des jets de fumigènes et de pétards sur la pelouse. Anderlecht n’a pas dit son dernier mot.

 

- 46’ Changement pour le Standard, Kanu remplace Tavares.
- 54’ Deuxième période très active, même s’il ne passe pas grand chose de dangereux.
- 55’ Penalty pour Anderlecht ! C’est Goreux qui fait une faute indiscutable sur Iakovenko.
- 57’ Le penalty met du temps à être tiré.
- 58’ Mbokani tire à côté ! Il avait trompé Kawashima d’un contre pied du droit !
C’est le cinquième penalty consécutif raté par Anderlecht dans ce championnat ! On reste à 2-1 !
- 64’ Changement pour Anderlecht, Wasilewski remplace Jovanovic.
- 67’ Deuxième carton jaune pour Goreux !
Le défenseur du Standard est donc logiquement expulsé pour une énorme faute sur De Sutter.
- 70’ Pour Liège, Cissé remplace Biton.
- 74’ Double changement pour Anderlecht, Juhasz remplace Deschacht.
- 75’ Et Bruno remplace Gillet.
- 82’ Superbe tacle défensif de Ajdarevic dans les pieds de Wasilewski.
- 83’ Anderlecht est impuissant, à l’image d’une frappe molle de Bruno qui atterrit dans les gants de Kawashima.
- 85’ Anderlecht est bien déterminé à égaliser, mais le Standard vérouille tout.
- 86’ Ajdarevic a pri un coup de coup de coude de Juhasz sur un duel aérien. Le joueur de Anderlecht aurait mérité un carton.
- 90 + 3’ Enorme occasion pour Anderlecht. Servi par un long ballon, Mbokani lobe Kawashima, le ballon s’écrase sur la barre transversale, Bruno reprend mais le ballon va au-dessus.

 
Première défaite de la saison pour Anderlecht qui a fourni un match trop tendre face à une formation de Liège motivé par ses supporters.
Anderlecht reste 2ème. Le Standard remonte à la 9ème place.

 
Des images amateurs du match avec notamment l'interruption du match à cause des fumigènes, des insultes et le penalty manqué de Mbokani.
 

jeudi 25 octobre 2012

Match 8. Novare 0-4 Juventus Turin

Date : 29 avril 2012
Mi-temps : 0-2
Compétition : Série A - 35ème journée
Lieu : Stadio Silvio Piola
Arbitre : Domenico Celi

Logos des deux équipes

Novare














Et encore la présence d'un drapeau Suisse. Cette fois-ci il est placé dans un bouclier. De plus, il y' a deux fois la date de fondation du club, histoire de remplir un peu.

Juventus Turin














 Quelqu'un a-t-il trouvé la signification de la bande jaune présente en plein milieu  ?


Appréciation générale du match : Quand un promu qui est dans la merde de la relégation affronte le leader invaincu, ça fait ça.


Evolution du score :
- 0-1 : Vucinic 16’
- 0-2 : Borriello 40’
- 0-3 : Vidal 50’
- 0-4 : Vucinic 64’


Composition des équipes

Novare 
Alberto Fontana
Massimo Paci
Andrea Lisuzzo
Santiago Garcia
Paolo Dellafiore (capitaine)
(remplacé par Ivan Radovanovic 67')
Marco Rigoni
Filippo Porcari
Simone Pesce (carton jaune 59')
Andrea Mazzarani
(remplacé par Takayuki Morimoto 51')
Giuseppe Gemitti
Andrea Caracciolo
(remplacé par Gabriel Silva 46')

Remplaçants :
Achille Coser
Matteao Centurioni
Gabriel Silva
Ivan Radovanovic
Leandro Rinaudo
Takayuki Morimoto
Raffaele Rubino

Entraîneur : Emiliano Mondonico


Juventus Turin
Gianluigi Buffon (capitaine)
Andrea Barzagli
Leonardo Bonucci
Giorgio Chiellini
Amanuele Giaccherini
Claudio Marchisio
(remplacé par Paolo de Ceglie 60')
Arturo Vidal (but 50')
(remplacé Simone Padoin 57')
Stephan Lichsteiner
Andrea Pirlo
Mirko Vucinic (buts 16 - 64')
(remplacé par Eljero Elia 65')
Marco Borriello (but 40')

Remplaçants :
Fabio Quagliarella
Paolo De Ceglie
Alessandro Del Piero
Eljero Elia
Simone Padoin
Martin Caceres
Marco Storari

Entraîneur : Antonio Conte


Homme du match (avis personnel) : Andrea Pirlo (Juventus Turin)


Faits marquants (ou pas) : 
- 2' Première frappe pour la Juve, Borriello voit sa frappe surpuissante passer très près du poteau de Fontana.
- 12' Tête contre tête spectaculaire entre Lichsteiner et Garcia. Ce dernier est complétement sonné mais parvient à se relever.
- 16' Ouverture du score pour la Juventus ! 16ème minute : A la suite d'un coup franc indirect assez mal tiré par Pirlo (en même temps avec le talent de Pirlo on se demande s'il n'a pas fait exprès!), Vucinic place une superbe reprise du gauche. Le ballon rentre avec l'aide de la barre ! 0-1 ! C'est on ne peut plus mérité !
- 20' Pichenette de Marchisio bien dévié par Fontana.
Dans la continuité, Lichsteiner voit sa reprise à bout portant passer au-dessus.
- 26' Magnifique reprise de Giaccherini sur un amour de passe de Pirlo, la reprise passe de peu à côté.
- 28' Les joueurs de Novare n'ont absolument rien montré depuis le début du match. 
- 31' Première occasion pour Novare. Sur un centre de Genitti, Mazzarani voit sa reprise passer au-dessus.
- La Juventus double la mise ! 40ème minute : Sur un beau centre de Giaccherini, Borriello (oui oui Borriello le revenant là...) à la limite du hors-jeu et étrangement seul, place une tête plongeante qui trompe Fontana. 0-2 ! Novare a déjà abdiqué !

Première période totalement à l'avantage de la Vieille Dame qui mène 0-2 face à une bien faible équipe de Novare.

- 46' Coté Novare, Gabriel Silva a remplacé Dellafiore pendant la mi-temps.
- Et déjà le troisième but pour la Juve ! 50ème minute : Après un arrêt de Fontana sur un duel avec Lichsteiner, Vidal vient marquer en force dans le but vide ! 0-3 ! Novare étouffe.
- 51' Pour Novare, Morimoto remplace Caracciolo.
- 56' Belle frappe sur coup franc de Mazzarani, c'est bien arrêté par Buffon.
- 57' Changement pour la Juve, Padoin remplace Vidal.
- 59' Carton jaune pour Pesce pour une mauvaise bousculade au milieu.
- 60' Pour la Juve, De Ceglie remplace Marchisio.
- Un petit quatrième ! 64ème minute : Après un superbe travail de Giaccherini qui vient buter sur Fontana, Vucinic ne se pose pas de question et marque facilement en force dans le but quasiment vide ! 0-4 ! Parfait rien à dire !
- 65' Dernier changement pour la Juve, Elia remplace Vucinic.
- 67' Dernier changement pour Novare, Radovanovic remplace Mazzarani.
- 70' Frappe de Porcari contrée par Barzagli qui n'est pas loin de tromper son propre gardien. Le ballon sort en corner.
- 74' Bel arrêt de Fontana sur un bon pointu à l'ancienne de Elia.
- 78' Bis repetita, Elia vient buter sur un très bon Fontana à bout portant.
- 87' Novare est totalement dépassée et inexistant en cette fin de match. Les Turinois font tourner le ballon.
- 90 + 1' Superbe coup franc de Pirlo qui vient heurter le poteau de Fontana qui n'avait absolument pas bougé.

Jolie victoire de la Juventus Turin face à une très faible formation de Novare qui n'a pas vu le jour.
La Juve se rapproche du titre de champion d'Italie mais va devoir patienter car le Milan AC s'est imposé sur le terrain de Sienne (1-4). Novare est 19ème et voit la Série B arriver à grand pas.


Le calvaire et le festival





















jeudi 18 octobre 2012

4. Et toi c'est quoi ton petit nom propre ?

Antonin Panenka, Rabah Madjer, Luis Arconada. Voilà des noms que les puristes footeux comme moi connaissent. 
En effet ces trois joueurs ont la particularité d'avoir donné leurs noms à un geste technique ou à un fait de jeu.

Une Panenka est un pénalty que l'on tire doucement du coup de pied, pour que le ballon trompe le gardien si celui-ci a plongé trop vite. (Merci Wikipédia parce que pour donner une définition à ça bonjour...)
Oui mais voilà des fois une Panenka peut être totalement foiré (voir vidéo n°1).

Une Madjer est un but marqué en faisant une talonnade, même si personnellement je pense que ce geste existait bien avant 1987, année ou Rabah Madjer mettra ce fameux but disons pour la première fois officiellement.

Luis Arconada a quant à lui donné son nom à un fait de jeu malheureux et qui n'appartient qu'aux gardiens de but.  Ce fait est d'encaisser un but après que le ballon vous ai glissé sous le bras alors qu'il semblait capté.

Permettez-moi de vous en citer quelques autres ici.
La différence entre les exemples précédemment cités et les exemples que je veux vous montrer , est que ces derniers n'ont pas de nom attitré, mais ils sont tout de même assez unique.

Dernière chose, vu que l'on dit "Une" Panenka, "Une" Madjer ou "Une" Arconada, je décide de rester sur les pronoms indéfinis féminins.


La Eric Cantona
Principe : Une Panenka mais bien foiré.
Conséquence(s) : Rater un penalty alors que le gardien semblait tout de même battu et que le ballon va vers le but. Chapeau.

Eric Cantona a fait beaucoup de connerie dans sa carrière footballistique. Frapper un supporter, traiter son entraîneur de "sac à merde", être un grand joueur et une légende mais seulement en Angleterre. Mais une légende tout de même.
Mais ce geste là montre à quel point le futur King annonce la couleur niveau personnalité du bestiau. Un mec un peu ronchon qui aime se montrer. Là on a bien vu.

1. La Panenka foirée de Canto
 


La Michel (José Miguel González Martín del Campo de son vrai nom).
Principe : Toucher les testicules d'un adversaire sans aucune raison apparente ou presque.
Conséquence(s) : Une sanction de la part de l'UEFA.

1991. Lors d'un Real Madrid-Rayo Vallecano, Michel a l'idée somptueuse de vouloir déconcentrer son adversaire, en la présence de Carlos Vaderrama et sa coupe de cheveux inimitable, en lui touchant les bonbons. Michel lui a les yeux bien rivé sur le ballon. mais ce marquage à la culotte n'était peut-être pas forcément utile.

2. Michel tâtant les baballes.



La Mario Balotelli
Principe : Tenter un geste technique inutile alors qu'il y avait la place de marquer le but 50 fois.
Conséquence(s) : Sortir du terrain immédiate par l'entraîneur et engueulade avec ce dernier.

J'aurais pu écrire un article entier sur les frasques de Mario Balotell tellement il y en a. Mais je laisse ce loisir pourri à Téléfoot sur Tf1.
Celle qui interpelle le plus au niveau de l'inutilité est ce geste tenté face au Los Angeles Galaxy en match amical lors de l'été 2011.
L'attaquant italien de Manchester City, totalement seul face au gardien, décide de tromper celui-ci avec une espèce de roulette bizarre. Résultat, le geste est bien foiré et le ballon passe à côté.
L'entraîneur de Manchester City, Roberto Mancini est dépité par le comportement de son joueur et décide de le sortir sur le champs et s'explique avec lui.
Tout ça, vous pouvez le voir sur la vidéo, après seulement 31 minutes de jeu.
On était en match amical d'accord, mais un peu de respect mon petit Mario allons.

3. Le bijou foiré de Balotelli
















La Franck Sinclair
Principe : Mettre des buts contre son camp.
Conséquence(s) : Emmerder son équipe un maximum.

Franck Sinclair n'a pas de chance, le défenseur Jamaïcain a une réputation de daube. Celle d'être un homme qui met de nombreux buts, mais dans le mauvais sens.
Le plus étonnant reste tout de même celui face à Middlesbrough en 2002. Franckie trompe Ian Walker, son propre gardien, sur une passe en retrait trop appuyé (sur la vidéo à partir de 2'00)
S'en suivra des clubs à la con pour lui. Burnley, Huddersfield Town, Lincoln City, Wycombe, ou en Wrexham. Dommage pour un joueur élu meilleur défenseur de Premier League en 1993.

4. Franck Sinclair - The very best of
















La Ali Khaseif
Principe : Faire preuve de roublardise pour gagner du temps quand on mène au score.
Conséquence(s) : Se faire beaucoup d'ennemis une fois la supercherie détectée.

Gardien de but émirati, Ali Khaseif est un petit malin.
Lors d'un match de championnat, le gardien obtient un six mètres. Il pose le ballon au sol et recule pour pouvoir taper dedans. Mais coup de théâtre, le gardien se plaint de son lacet qui est dénoué. Il demande donc aux joueurs, situés très loin par rapport à lui à ce moment-là, de venir l'aider à remettre ce fameux lacet en place parce qu'avec une paire de gants de Mickey, c'est pas facile.
"Déjà mon gars, enlèves tes gants et fais ça toi même!" doivent se dire certains. "Ouais mais le chrono tourne!" doivent se dire d'autres.
On se rend compte par la suite grâce au ralenti des images que Khaseif dénoue lui-même son lacet au moment où il place le ballon dans le coin de ses six mètres.

Conclusion : Khaseif a été malin, mais ce n'était pas ce jour-là.


5. Mec ton lacet !!















La Alberto Gilardino
Principe : Faire une simulation encore plus énorme que le lifting de Cher et faire preuve de mauvaise foi devant l'arbitre.
Conséquence(s) : Un carton jaune et une réputation de footballeur italien qui s’assouvit encore plus.

Des simulations dans le foot il y en a plein.
Fabrizio Ravanelli qui se tacle tout seul dans la surface de réparation et qui tombe comme un caca, c'était bien fait. La preuve, l'arbitre avait siffler penalty.
Mais celle-ci est tellement énorme que l'attaquant du Milan AC méritait sans doute de sortir du terrain. Soit sur un souhait de l'arbitre soit sur un souhait de son entraîneur excédé.

6. Note du plongeon : 6.4/10

La Arna Kristindottir
Principe : Avoir peur du ballon tout en étant gardienne.
Conséquence(s) : Chaque personne qui verra cette vidéo aura beaucoup de compassion pour elle.

Être qualifiée par un internaute Youtube de pire gardienne du monde n'est déjà pas très valorisant, mais quand il s'avère que les preuves sont filmées alors là c'est le cauchemar.
Match de Coupe du Monde Féminine des moins de 17 ans. Arna Kristindottir défend les buts de l'Equipe d'Islande.
Cette gardienne va nous offrir quatre bourdes, dont trois énormes, au sein du même match face à l'Espagne.
La première fait suite à une frappe Espagnole à l'entrée de la surface de réparation. La pauvre Arna essaie d'approcher le ballon sur sa droite avec une vitesse relativement faible.
Le second but est marqué sur coup-franc cette fois-ci. La gardienne nous montre alors le principe des mains en mousse, mais réussir avec ça quand on est gardienne de but, c'est pas gagné, la preuve.
Mention spéciale pour le troisième but. A la suite d'un centre adverse pourtant anodin et facile à dégager, Kristindottir va se mélanger les pinceaux et va se gêner avec sa coéquipière qui finit par marquer contre son camp.
Le quatrième but est une fois de plus donné. Là pour le coup la gardienne ne semble pas motivé et semble avoir peur du ballon également.
Mademoiselle Kristindottir, chaque grand gardien a fait des erreurs, mais quelque chose me dit que vous percerez peut-être jamais.


7. Tomislav Piplica au féminin.


La Ezequiel Calvente
Principe : Tirer un penalty avec son pied d'appui.
Conséquence(s) : Mettre un but relativement classique et mettre tout le monde sur le cul au moment du ralenti.

Finale de l'Euro des moins de 19 ans entre l'Espagne et l'Italie. Un penalty est sifflé pour l'Espagne.
Ezequiel Calvente transforme ce penalty et tout le monde est content.
Au moment du ralenti, on se rend compte que le penalty est tiré de façon peu banale. En effet, le joueur Espagnol tire avec son pied d'appui. Sa course d'élan est bonne et noramle mais alors que l'on s'attendait à un tir du pied droit, le ped gauche resté en appui à l'arrière vient fouetter le ballon pour prendre le gardien à contre-pied.
Beau but qui n'est pas donné à tout le monde de réaliser.
Essayez chez vous, vous verrez la difficulté pour donner une bonne trajectoire à la balle.

8. Penalty shoot.


La Roberto Carlos
Principe : Marquer un but à partir d'un endroit improbable et faire atterrir le ballon dans un coin du but inaccessible.
Conséquence(s) : Destruction totale des toiles d’araignées.

On termine avec un peu de douceur. A savoir, un bon gros but de bourrin de derrière les fagots.
Pourquoi ce but est unique en son genre ? Parce qu'il est soudain, inattendu et surtout il envoie du bois par palettes tout simplement.
Angle inaccessible, ballon puissant et imparable, rien à jeter.
Cette frappe de Roberto Carlos n'est pas le but le plus connu de sa carrière, mais sans doute le inattendu. Faites un tour sur ses différents buts sur internet, vous verre.

9. Spider-man n'aime pas ça.

lundi 8 octobre 2012

3. Entre anciennes et nouvelles générations (suite)


Après vous avoir parlé de différentes sélections internationales et leurs changements au fur et à mesure des années, je vais vous parler maintenant du même sujet, mais avec des clubs.

Et bon Dieu, des clubs qui ont changé du tout au tout, que ce soit sur le plan footbalistique, logistique voir même politique, il y’en a des palettes.

Petit aparté, je ne vais vous parlez ici du Paris Saint-Germain, car on en bouffe assez toute la journée et surtout à l’heure où je vous parle, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont (encore) rien gagné.

Voici donc en vrac certains clubs français ou étrangers qui ont su grandir avec le temps ou au contraire se désintégrer en pleine ascension.

 

Evian Thonon-Gaillard

On parle tout de même d’un club qui lors de la saison 2007-2008 s’appelait l’Olympique Croix de Savoie et qui gagne le championnat de CFA amateurs à l’arrachée devant… Besançon.

Oui mon pote, l’Evian Thonon-Gaillard c’était qu’une bande de joyeux drilles qui se dépouillaient chaque week-end pour arracher une victoire à l’US Saint-Malo dans les arrêts de jeu.

La suite est fulgurante, après avoir écraser le championnat de National, les maillots roses ne resteront qu’une seule année en Ligue 2 puisqu’ils termineront ce championnat à la seconde place, synonyme d’accesion en Ligue 1.

Aujourd’hui ? Bah Evian est en Ligue 1 depuis l’été 2011 et se permet parfois des folies. Comme gagner chez le champion en titre Montpelliérains (3-2) ou perdre à domicile face à Dijon (0-1), je sais j’y étais, mais j’ai eu une excuse pour aller voir des matchs comme ça, j’étais en vacances.



Oui parce que Evian arrive aussi à taper Marseille, c'est pas rien non plus.
 
 


 

Lyon

L’OL c’est 7 titres de Championnat de Ligue 1 consécutifs sous Jacques Santini (le tour de chauffe), Paul Le Guen (là c’est très fort), Gérard Houllier (la meilleure époque) et Alain Perrin (qui est parti se perdre peu de temps après).

Puis Jean-Michel Aulas a eu l’idée de prendre ce gueulard de Claude Puel, qui n’a pas plus de talent pour diriger des joueurs que Michael Jordan pour le base-ball, pourtant dans les deux cas l’idée était bonne.

Aujourd’hui, après 3 longues saisons de supplices « Pueliens », Rémi Garde tente de ramasser les miettes. Et on se rend compte que le club arrive tout de même à rehausser le niveau.

Côté Europe, deux éliminations foireuses en C1 en 2005 et 2006 (face au PSV Eindhoven puis face au Milan AC), alors que les Lyonnais avaient largement les moyens d’aller plus loin, c’est tout ce qu’on peut retenir
 

Lyon fêtant son septième et dernier titre de Champions de France après une victoire à Auxerre 
 

 

Nantes

Les Canaries ça évoque quoi ?? Le beau jeu à la Nantaise, les Eric Carrière, Frédéric da Rocha, Olivier Monterrubio ou Vahid Halilhodzic même.

Champion de France en 2001 et depuis, le club se morfond dans les molles espérances du milieu de tableau de la Ligue 2. Tout ça en raison d’un seul et même homme ou presque, Waldemar Kita. Sombre homme malhonnête plus attaché à son bien être qu’à celui de son club. Triste.


Nantes champion de France 2001, une autre époque


 

Lens

Oui Lens a et risque de toujours avoir le meilleur public de France. Oui Lens est champion de France 1998 et vice-champion de France en 2002. Oui Lens était une équipe capable de taper le Milan AC à Bollaert en 2003. Oui Lens a fait n’importe quoi à partir de 2006. Oui Lens est devenu comme Nantes, un somptueux mélange de tout et n’importe quoi. Rayez la mention inutile.


Lens bat le Milan AC (2-1) lors de la saison 2002-2003, une autre époque également

 

Glasgow Rangers

130 ans d’histoire paumé au beau milieu d’une liquidation financière sans précédent lors de l’été 2012. Aujourd’hui les Glasgow Rangers évoluent en Quatrième division Ecossaise avec 45.000 spectateurs en moyenne à chaque match à domicile, respect !!

Avant cela, les Rangers c’est 54 titres de champions d’Ecosse et 33 Coupes d’Ecosse. Même s’ils ne sont que deux dans ce championnat avec le Celtic à avoir un niveau décent, c’est pas rien.


Juste pour vous situer, un match de quatrième division avec les Glasgow Rangers, ça ressemble à ça. Truc de gue-din!!

 

Juventus Turin

Pourquoi la Juve ? Tout simplement parce que c’est un club qui a connu la gloire, puis la déchéance, puis la gloire à nouveau. Tout ça en moins de 10 ans.

Champion d’Italie en 2006 mais reléguée la même année en Série B en raison du scandale des matchs truqués, la Vieille Dame a su se relever pour venir titiller le haut du classement pour s’adjuger un nouveau Scudetto en 2012, sans tricher cette fois je pense.

Et puis la liste des joueurs qui sont passé par là fait peur. Deschamps, Davids, Conte, Zidane, Nedved, Del Piero, Thuram, Trezeguet, Scirea, Zoff, Baggio, Platini… ça y’est j’ai mal au ventre.
 
 
La Juve championne d'Italie 2012, avec en prime le dernier match d'Alessandro Del Piero sous le maillots noir et blanc.
 
 

dimanche 7 octobre 2012

Match 7. France 2-0 Serbie

Date : 31 mai 2012
Mi-temps : 2-0
Compétiton : Match amical
Lieu : Stade Auguste-Delaune (Reims)
Arbitre : Knut Kircher (Allemagne)
 
Logos des deux équipes
 
 
 
 
Le coq blanc à reflet argenté est un spécimen presque inconnu de nos basse-cour. N'en déplaise aux designer du logo de l'Equipe de France qui voulait sans doute innover un peu.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Croix blanche sur fond rouge, heureusement qu'il y'a un ballon au centre et des lettres en Serbe pour éviter que l'on prenne ça pour le drapeau Suisse.
 
 
 
Appréciation générale du match : Avec le recul, ça fait bizarre de voir que l'Equipe de France faisait de bon match avant de faire un EURO 2012 en demi-teinte.
Et la Serbie ? Elle n'est plus ce qu'elle était.
 
Evolution du score :
- 1-0 : Ribéry 11’
- 2-0 : Malouda 16’                                  
                          
 
 
Compositions des équipes
 
France
Hugo Lloris (capitaine)
Anthony Reveillère
Philippe Mexès (carton jaune 67’)
(remplacé par Adil Rami 72’)
Laurent Koscielny
Gaël Clichy
Yann M’Vila
(remplacé par Alou Diarra 5’)
Yoann Cabaye
(remplacé par Marvin Martin 61’)
Samir Nasri
Florent Malouda (but  16’)
(remplacé par Hatem Ben Arfa 76’)
Franck Ribéry (but 11’)
(remplacé par Jérémy Ménez 61’)
Karim Benzema
(remplacé par Olivier Giroud 61’)
 
Remplaçants :
Alou Diarra
Patrice Evra
Adil Rami
Matthieu Debuchy
Hatem Ben Arfa
Jérémy Ménez
Mathieu Valbuena
Olivier Giroud
Marvin Martin
Cédric Carasso
 
Entraîneur : Laurent Blanc
 
 
Serbie
Zeliko Brkic
Branislav Ivanovic (capitaine)
Nikola Maksimovic
Ljubomir Fejsa
(remplacé par Aleksandar Kolarov 60’)
Slobodan Rajkovic
Pavle Ninkov
Nemanja Matic
(remplacé par Ivan Radovanovic 60’)
Filip Mladenovic
(remplacé par Nikola Mijailovic 60’)
Dusan Tadic
(remplacé par Nemanja Tomic 80’)
Stefan Scepovic
Bosko Jankovic
 
Remplaçants :
Damir Kahriman
Milan Bisevac
Aleksandar Kolarov
Ivan Radovanovic
Ivan Obradovic
Zoran Tosic
Danko Lazovic
Danijel Aleksic
Nikola Mijailovic
Nemanja Tomic
 
Entraîneur : Sinisa Mihajlovic
 
 
Homme du match (avis personnel) : Franck Ribéry (France)
 
 
Faits marquants (ou pas) :
 
1’ Faute de Tadic sur M’Vila qui semble s’être blessé. Ca commence bien.
5’ M’Vila sort du terrain, il est remplacé par Diarra.
Le milieu Rennais font en larmes sur le banc de touche, il sait que sa participation à l’EURO 2012 paraît compromise.
Ouverure du score pour la France ! 11ème minute : Sur un centre de Clichy détourné par Brkic, Ribéry ne se pose aucune question et frappe en force. Le ballon rentre malgré l’intervention d’un défenseur ! 1-0 !
14’ Nouvelle occasion pour la France, après un une-deux avec Malouda, Benzema butte sur Brkic.
La France double déjà la mise ! 16ème minute : Malouda aux 25 mètres n’est pas attaqué, alors il décoche une frappe magnifique qui se loge dans la lucarne de Brkic ! Superbe but ! 2-0 !
25’ Première frappe non-cadrée pour la France dans ce match, et qui c’est qui s’y colle ??… C’est Nasri évidemment !
29’ Le rythme a baissé mais la France domine toujours autant son adversaire. Malheureusement, on est en match amical.
36’ Sur une frappe de Cabaye, Brkic est surpris par la trajectoire du ballon qui a été contré par Ivanovic. Le ballon sort en corner.
43’ Première frappe du match côté Serbe. Le coup-franc lointain de Jankovic passe très loin du but de Lloris, c’est bien la peine.
 
Très bonne première mi-temps de l’Equipe de France qui domine totalement la Serbie, qui va devoir se réveiller si elle ne veut pas prendre d’autres buts.
 
48’ Gros coup-franc de Ivanovic, Lloris dévie d’extrême justesse en corner d’une belle claquette.
49’ Sur un corner de Nasri, Koscielny tente une demi-volée, c’est au-dessus.
60’ 3 changements côté Serbe, Radovanovic remplace Matic
Kolarov remplace Fejsa
Mijailovic remplace Mladenovic
61’ 3 changements côté Français (copieur !!), Martin remplace Cabaye
Giroud remplace Benzema
Ménez remplace Ribéry
67’ Carton jaune pour Mexès pour une énorme semelle sur Mijailovic.
72’ Changement pour la France, Rami remplace Mexès, très mauvais aujourd’hui.
76’ Changement pour la France, Ben Arfa remplace Malouda.
80’ Côté Serbe, Tadic est remplacé par Tomic.
82’ Deuxième très calme par rapport à la première vous l’avez remarqué.
86’ Frappe non cadrée de Tomic, c’est au-dessus.
90’ Frappe très lointaine de Maksimovic, Lloris capte sans souci.
 
Après une belle première période, l’Equipe de France a tranquillement gérer son avance pour s’imposer 2-0 face à une pâle équipe de Serbie. La France prépare bien son EURO après cette victoire et celle contre l’Islande (3-2).
 
 
Le résumé vidéo du match (et en Serbe s'il vous plait)