jeudi 18 octobre 2012

4. Et toi c'est quoi ton petit nom propre ?

Antonin Panenka, Rabah Madjer, Luis Arconada. Voilà des noms que les puristes footeux comme moi connaissent. 
En effet ces trois joueurs ont la particularité d'avoir donné leurs noms à un geste technique ou à un fait de jeu.

Une Panenka est un pénalty que l'on tire doucement du coup de pied, pour que le ballon trompe le gardien si celui-ci a plongé trop vite. (Merci Wikipédia parce que pour donner une définition à ça bonjour...)
Oui mais voilà des fois une Panenka peut être totalement foiré (voir vidéo n°1).

Une Madjer est un but marqué en faisant une talonnade, même si personnellement je pense que ce geste existait bien avant 1987, année ou Rabah Madjer mettra ce fameux but disons pour la première fois officiellement.

Luis Arconada a quant à lui donné son nom à un fait de jeu malheureux et qui n'appartient qu'aux gardiens de but.  Ce fait est d'encaisser un but après que le ballon vous ai glissé sous le bras alors qu'il semblait capté.

Permettez-moi de vous en citer quelques autres ici.
La différence entre les exemples précédemment cités et les exemples que je veux vous montrer , est que ces derniers n'ont pas de nom attitré, mais ils sont tout de même assez unique.

Dernière chose, vu que l'on dit "Une" Panenka, "Une" Madjer ou "Une" Arconada, je décide de rester sur les pronoms indéfinis féminins.


La Eric Cantona
Principe : Une Panenka mais bien foiré.
Conséquence(s) : Rater un penalty alors que le gardien semblait tout de même battu et que le ballon va vers le but. Chapeau.

Eric Cantona a fait beaucoup de connerie dans sa carrière footballistique. Frapper un supporter, traiter son entraîneur de "sac à merde", être un grand joueur et une légende mais seulement en Angleterre. Mais une légende tout de même.
Mais ce geste là montre à quel point le futur King annonce la couleur niveau personnalité du bestiau. Un mec un peu ronchon qui aime se montrer. Là on a bien vu.

1. La Panenka foirée de Canto
 


La Michel (José Miguel González Martín del Campo de son vrai nom).
Principe : Toucher les testicules d'un adversaire sans aucune raison apparente ou presque.
Conséquence(s) : Une sanction de la part de l'UEFA.

1991. Lors d'un Real Madrid-Rayo Vallecano, Michel a l'idée somptueuse de vouloir déconcentrer son adversaire, en la présence de Carlos Vaderrama et sa coupe de cheveux inimitable, en lui touchant les bonbons. Michel lui a les yeux bien rivé sur le ballon. mais ce marquage à la culotte n'était peut-être pas forcément utile.

2. Michel tâtant les baballes.



La Mario Balotelli
Principe : Tenter un geste technique inutile alors qu'il y avait la place de marquer le but 50 fois.
Conséquence(s) : Sortir du terrain immédiate par l'entraîneur et engueulade avec ce dernier.

J'aurais pu écrire un article entier sur les frasques de Mario Balotell tellement il y en a. Mais je laisse ce loisir pourri à Téléfoot sur Tf1.
Celle qui interpelle le plus au niveau de l'inutilité est ce geste tenté face au Los Angeles Galaxy en match amical lors de l'été 2011.
L'attaquant italien de Manchester City, totalement seul face au gardien, décide de tromper celui-ci avec une espèce de roulette bizarre. Résultat, le geste est bien foiré et le ballon passe à côté.
L'entraîneur de Manchester City, Roberto Mancini est dépité par le comportement de son joueur et décide de le sortir sur le champs et s'explique avec lui.
Tout ça, vous pouvez le voir sur la vidéo, après seulement 31 minutes de jeu.
On était en match amical d'accord, mais un peu de respect mon petit Mario allons.

3. Le bijou foiré de Balotelli
















La Franck Sinclair
Principe : Mettre des buts contre son camp.
Conséquence(s) : Emmerder son équipe un maximum.

Franck Sinclair n'a pas de chance, le défenseur Jamaïcain a une réputation de daube. Celle d'être un homme qui met de nombreux buts, mais dans le mauvais sens.
Le plus étonnant reste tout de même celui face à Middlesbrough en 2002. Franckie trompe Ian Walker, son propre gardien, sur une passe en retrait trop appuyé (sur la vidéo à partir de 2'00)
S'en suivra des clubs à la con pour lui. Burnley, Huddersfield Town, Lincoln City, Wycombe, ou en Wrexham. Dommage pour un joueur élu meilleur défenseur de Premier League en 1993.

4. Franck Sinclair - The very best of
















La Ali Khaseif
Principe : Faire preuve de roublardise pour gagner du temps quand on mène au score.
Conséquence(s) : Se faire beaucoup d'ennemis une fois la supercherie détectée.

Gardien de but émirati, Ali Khaseif est un petit malin.
Lors d'un match de championnat, le gardien obtient un six mètres. Il pose le ballon au sol et recule pour pouvoir taper dedans. Mais coup de théâtre, le gardien se plaint de son lacet qui est dénoué. Il demande donc aux joueurs, situés très loin par rapport à lui à ce moment-là, de venir l'aider à remettre ce fameux lacet en place parce qu'avec une paire de gants de Mickey, c'est pas facile.
"Déjà mon gars, enlèves tes gants et fais ça toi même!" doivent se dire certains. "Ouais mais le chrono tourne!" doivent se dire d'autres.
On se rend compte par la suite grâce au ralenti des images que Khaseif dénoue lui-même son lacet au moment où il place le ballon dans le coin de ses six mètres.

Conclusion : Khaseif a été malin, mais ce n'était pas ce jour-là.


5. Mec ton lacet !!















La Alberto Gilardino
Principe : Faire une simulation encore plus énorme que le lifting de Cher et faire preuve de mauvaise foi devant l'arbitre.
Conséquence(s) : Un carton jaune et une réputation de footballeur italien qui s’assouvit encore plus.

Des simulations dans le foot il y en a plein.
Fabrizio Ravanelli qui se tacle tout seul dans la surface de réparation et qui tombe comme un caca, c'était bien fait. La preuve, l'arbitre avait siffler penalty.
Mais celle-ci est tellement énorme que l'attaquant du Milan AC méritait sans doute de sortir du terrain. Soit sur un souhait de l'arbitre soit sur un souhait de son entraîneur excédé.

6. Note du plongeon : 6.4/10

La Arna Kristindottir
Principe : Avoir peur du ballon tout en étant gardienne.
Conséquence(s) : Chaque personne qui verra cette vidéo aura beaucoup de compassion pour elle.

Être qualifiée par un internaute Youtube de pire gardienne du monde n'est déjà pas très valorisant, mais quand il s'avère que les preuves sont filmées alors là c'est le cauchemar.
Match de Coupe du Monde Féminine des moins de 17 ans. Arna Kristindottir défend les buts de l'Equipe d'Islande.
Cette gardienne va nous offrir quatre bourdes, dont trois énormes, au sein du même match face à l'Espagne.
La première fait suite à une frappe Espagnole à l'entrée de la surface de réparation. La pauvre Arna essaie d'approcher le ballon sur sa droite avec une vitesse relativement faible.
Le second but est marqué sur coup-franc cette fois-ci. La gardienne nous montre alors le principe des mains en mousse, mais réussir avec ça quand on est gardienne de but, c'est pas gagné, la preuve.
Mention spéciale pour le troisième but. A la suite d'un centre adverse pourtant anodin et facile à dégager, Kristindottir va se mélanger les pinceaux et va se gêner avec sa coéquipière qui finit par marquer contre son camp.
Le quatrième but est une fois de plus donné. Là pour le coup la gardienne ne semble pas motivé et semble avoir peur du ballon également.
Mademoiselle Kristindottir, chaque grand gardien a fait des erreurs, mais quelque chose me dit que vous percerez peut-être jamais.


7. Tomislav Piplica au féminin.


La Ezequiel Calvente
Principe : Tirer un penalty avec son pied d'appui.
Conséquence(s) : Mettre un but relativement classique et mettre tout le monde sur le cul au moment du ralenti.

Finale de l'Euro des moins de 19 ans entre l'Espagne et l'Italie. Un penalty est sifflé pour l'Espagne.
Ezequiel Calvente transforme ce penalty et tout le monde est content.
Au moment du ralenti, on se rend compte que le penalty est tiré de façon peu banale. En effet, le joueur Espagnol tire avec son pied d'appui. Sa course d'élan est bonne et noramle mais alors que l'on s'attendait à un tir du pied droit, le ped gauche resté en appui à l'arrière vient fouetter le ballon pour prendre le gardien à contre-pied.
Beau but qui n'est pas donné à tout le monde de réaliser.
Essayez chez vous, vous verrez la difficulté pour donner une bonne trajectoire à la balle.

8. Penalty shoot.


La Roberto Carlos
Principe : Marquer un but à partir d'un endroit improbable et faire atterrir le ballon dans un coin du but inaccessible.
Conséquence(s) : Destruction totale des toiles d’araignées.

On termine avec un peu de douceur. A savoir, un bon gros but de bourrin de derrière les fagots.
Pourquoi ce but est unique en son genre ? Parce qu'il est soudain, inattendu et surtout il envoie du bois par palettes tout simplement.
Angle inaccessible, ballon puissant et imparable, rien à jeter.
Cette frappe de Roberto Carlos n'est pas le but le plus connu de sa carrière, mais sans doute le inattendu. Faites un tour sur ses différents buts sur internet, vous verre.

9. Spider-man n'aime pas ça.

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